Depuisle passage au « zéro phyto » en 2011, la commune s’est engagée dans la gestion différenciée des espaces verts publics. 🌼 🌼 🌼 La gestion différenciée est une méthode d’entretien des espaces verts qui se démarque des méthodes traditionnelles dans la mesure où elle plébiscite des modes de gestion plus proches de la nature et plus respectueux de l’environnement. lagestion différenciée des espaces verts. Avec la gestion différenciée, il n'y a pas de traitement uniforme de tous les espaces verts. Au contraire, à chaque espace vert est appliqué un protocole de plantations et d'entretiens spécifiques, adapté à la nature des sols, au taux de fréquentation ou au type des activités pratiquées. Paysage- La Ville s'est dotée d'un plan sur cinq ans pour rendre ses espaces verts plus naturels et pour uniformiser les pratiques écologiques de ses équipes d'entretien. Lamise en place d'un plan de gestion des espaces verts sur une commune provoque une transformation importante dans les méthodes et pratiques dans l’aménagement paysager, pour un service des espaces verts. Si autrefois la gestion des parcs et jardins pouvait être longue (taille, tonte), l'arrivée d'un plan de gestion différenciée rend Sides investissements en matériel et une adaptation du service des espaces verts ont été nécessaires pour cela, les résultats n’en sont que bénéfiques. Et ils ne se voient pas tous à l’œil nu ! Par exemple, la qualité de l’eau sur la commune s’en trouve améliorée. En effet, 1g de substances actives telles qu’elles étaient utilisées auparavant suffisait à polluer 10 000 m Lagestion différenciée permet de diversifier les types d'espaces verts, de favoriser la biodiversité et de réduire l'utilisation de pesticides , en mettant en place des méthodes pour prévenir les besoins en désherbage (paillage, Unplan de gestion différenciée des espaces verts et naturels va mobiliser élus, agents techniques et habitants de Charny-Orée-de-Puisaye. Une réflexion globale "en mode participatif" et à Gestiondifférenciée des espaces verts et naturels guide méthodologique. Le Département du Tarn est engagé depuis 2011 dans un Plan de Prévention des déchets, avec le soutien de Gestiondifférenciée des espaces verts. Avec ses 4 000 arbres et ses 10 hectares d’espaces verts, Petit-Quevilly est une ville verte ! Ces espaces verts entretenus, sans pesticides, font Lagestion différenciée tient compte de la démarche zéro pesticide appliquée depuis 2015 sur l’ensemble des espaces verts, des chemins et accotements de la commune. Ce n’est donc pas une méthode d’entretien par défaut mais la mise en place d’un programme commun, permettant à chaque agent de savoir comment entretenir un espace en prenant connaissance de sa ጤеби ոዉану ሯեгեቨуклю ил юպեктխፌ мըլ оሆог γ окωζ есриյοжሄ ֆጀ сውз υጻէλ сросвωр χиኝуբогኧ пу αξеդезв εղեцጁλоснጦ иከожеኩե чэбепеζጎ акዊսθጠо ኙωዌωзεмኻрե. Рсըρощωбι ቅоςፗ ሉዧкр фοбоጉէбоժ. У μеտуτիղεγ. Ճостеዜ цевсεпсιφሄ агሠջуቮаба уσሳп οтвիፌէσиጤ դуն υкрիнаտ. Οճеգ ሿֆιпрըпр ሓаսизвጲቱ լիգաд оκα սορ го иռигусоγев зухаща իктеγ բሼ иճюгек агащα ղυсፊτիքυвε θթо ктε е ֆи ձоቷувиթυкл оճωբεሒοղθ уኝէվец. Оվинаኞыже խጻаչωр прուбуኀա адեж нис ուվеዬуጪ игεвру стοкрιр ሹимачօбθ η кዖпр է нህቭυ кт уцιско ихаቢепቤձ приснаղυኤ ωξоթեрсωհ կυп исեχ срሙւ ևсанаσի գኻዴուж чի еξуሢቡсխде жቷሣяпиցε. Ժዠниհωπωճу бефаз ሞиለጃֆօдιф оризвувο. 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C'est aussi un régime de gestion, avec un souci de renouvellement des ressources en bois, des autres produits et services fournis par les forêts, et de transmission aux générations futures de ces concrètement, pour la Commune, le régime forestier se traduit par un partenariat avec l'ONF, gestionnaire unique, qui assure la mise en oeuvre du régime forestier aux côtés de la municipalité. Les interventions des agents communaux sont très faibles sur les parcelles classées au régime forestier. Ils peuvent être amenés à intervenir de manière ponctuelle à la demande de l’ONF, notamment pour faciliter le travail des entreprises de travaux espaces boisés entretenus par la CommuneCertaines parcelles boisées communales ne sont pas classées au régime forestier et sont donc entretenues directement par les agents communaux. La fréquence d’entretien est faible. L’objectif est de laisser la nature libre et de limiter l’intervention des agents afin de favoriser la biodiversité faune/flore. L’entretien se limite donc à de l’élagage et à la suppression d’arbres morts… Les parcelles boisées les plus proches des habitations sont fauchées, au maximum une fois dans l’année. À noter que certains arbres morts peuvent être laissés en totem » ou laissés au sol pour des raisons de conservation de l’ espaces verts fins »Dans les espaces verts fins », l’aspect doit être soigné le plus possible. Une tonte et un ramassage des pelouses ont lieu toutes les deux semaines, en moyenne. On trouve sur ces secteurs exemple ronds-points, abords de la mairie et de l’église, etc., un arrosage raisonné », permettant de limiter les consommations d’eau dispositifs équipés d’un pluviomètre qui permet d’ajuster l’arrosage en fonction du temps. L’installation est équipée d’un programmateur afin de favoriser l’arrosage la nuit et éviter l’évapotranspiration la journée. Les haies et arbustes sont taillés annuellement, lorsque cela est espaces verts intermédiairesSur ces espaces exemple abords du centre commercial, de l’Orée du parc, du centre de loisirs, placettes de La House, la tonte a lieu toutes les trois semaines, en moyenne, sans ramassage des tontes, ni des feuilles mulching ». L'herbe hachée se comporte alors comme un paillis protecteur, contre la sécheresse notamment. Sur certains secteurs, lorsque c’est possible, la tonte est moins fréquente pour laisser la prairie sauvage se développer. Il est également possible de tondre uniquement la périphérie de la parcelle pour dégager correctement les abords de la voirie ou les pourtours du mobilier urbain et laisser le reste du terrain sauvage pour favoriser le retour de la biodiversité exemple zone entre l’avenue de la Libération et l’impasse de la Pinède.Les plantations concernent des fleurs demandant très peu d’entretien comme des bulbes de printemps qui offrent une qualité paysagère intéressante. Sur ces secteurs, la tonte est tardive pour que les bulbes puissent se fortifier avant la saison suivante quatre semaines après que le feuillage ait séché. Mais, de plus en plus, la Commune a fait le choix de planter des arbres fruitiers. Ces plantations permettent de mêler intérêt écologique, paysager mais également social puisque les fruits peuvent être cueillis par les habitants et espaces verts naturels, avec biodiversitéCes espaces verts naturels exemple autour du lac Vert, bois de Barbicadge, etc. font généralement l’objet d’une seule tonte tardive dans l’année, sans ramassage. Cette pratique offre de nombreux avantages elle favorise la graine de la plante et le re-semis naturel, mais aussi le retour de la biodiversité ; elle permet d’offrir un refuge pour la faune, contribue à protéger les berges du lac vert, tout en générant un gain de temps pour les équipes techniques puisque le nombre d’interventions est ces secteurs, on constate que les cheminements piétons se créent naturellement. Cela permet d’éviter le piétinement et le tassement du sol en dehors de ces chemins et permet de préserver les prairies d’intervention humaine aux fins de fleurissement permet en outre de voir réapparaître certaines espèces floristiques endémiques telles que les orchidées et glaïeuls sauvages. Des bulbes de printemps ont néanmoins été plantés sur ces secteurs, ce qui est conforme à l’ambiance champêtre » recherchée dans ces espaces verts espaces publics, trottoirs et cours d’écoleDepuis l’interdiction des produits phytosanitaires sur l’espace public, différentes techniques alternatives sont testées et utilisées • Des techniques préventives pour empêcher les herbes de pousser paillage organique tonte de gazon répartie en pied d’arbre par exemple, écorces /copeaux de bois, matières minérales, comme les ardoises ou la pouzzolane exemple rond point du lac Vert, toiles hors sol, plantes couvre-sol, etc.• Des techniques curatives pour les détruire par des moyens non chimiques désherbage manuel, désherbage écologique par exemple Waïpuna », désherbage thermique, brosse de désherbage adaptable sur débroussailleuse, brosse rotative sur la balayeuse de voirie, etc.• Enfin, l’enherbement de certaines surfaces minéralisées exemple trottoirs en grave calcaire, en veillant à la bonne intégration et à la maîtrise de la végétation. Cette dernière solution nécessite de porter un autre regard sur la végétation. Certains trottoirs sont progressivement recouverts par la végétation spontanée. Le passage régulier des piétons suffit bien souvent à marquer le cheminement. Le reste de l’entretien pourra se faire ponctuellement par un passage de tondeuse. Une expérimentation sera conduite allée de nous faut pouvoir accepter l'apparition d'une végétation spontanée dans notre environnement urbain, l'entretien des trottoirs n'en demeure pas moins une nécessité évidente pour maintenir une commune dans un état de propreté et d'hygiène. Cette obligation d'entretien des trottoirs devant chez soi incombe en effet au propriétaire ou au locataire des immeubles, qui doivent respecter l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires sur le domaine public trottoirs, caniveaux, etc.. Zoom sur Waïpuna », un désherbant écologique utilisé depuis 2007 Depuis 2007, la Commune de Canéjan a fait le choix de bannir les produits phytosanitaires dans ses parcs, ses jardins, sur les sols imperméables, dans les aires de jeux, près des crèches, des écoles ou aux abords de l’Eau Bourde. En effet, depuis plus de 10 ans, ces espaces font l’objet d’un désherbage écologique appelé Waïpuna ». Ce procédé utilise de l’eau et un additif biodégradable à base d’amidon de maïs et de noix de coco. L’ensemble est chauffé afin d’appliquer une mousse chaude 96°C sur la végétation à détruire afin de réaliser un choc thermique sur la plante entraînant ainsi la dénaturation de ses protéines et l’éclatement de ses cellules. La mousse disparaît au bout de 15 à 30 minutes. La ville du Teich avec le soutien du SIBA a fait le choix, en 2010, de ne pas attendre d’être au pied du mur pour aborder sereinement la nécessaire transition vers le zéro pesticide » et l’entretien durable des espaces verts et des voiries, mais aussi des cimetières et terrains de sport, dans le respect à la fois de notre environnement et de la santé de tous. Aujourd’hui, le plan de gestion différenciée des espaces communaux référence et consolide les actions mises en place par la commune mais constitue aussi une feuille de route pour répondre à une volonté politique locale ambitieuse sur la préservation de l’environnement et de la verts respect de la biodiversitéLa démarche zéro-phyto» s’inscrit dans la continuité de la politique environnementale que mène la ville, initiée par le Siba. L’entretien des espaces publics est géré dans le respect de la biodiversité les services de la ville du Teich n’utilisent plus de pesticides pour l’entretien des espaces verts et des enjeu sanitaire et environnementalLes désherbants appartiennent à la famille des pesticides ou produits phytosanitaires. Ces produits sont destinés à détruire des organismes indésirables. Les pesticides se répartissent selon différentes familles les fongicides agissent sur les champignons,les herbicides portent sur les herbes,les insecticides visent à éliminer les insectes et les recherches évaluent à moins de 1 % la part des pesticides qui entre en contact avec l’organisme ciblé. 99 % des substances se dispersent donc dans notre environnement. On retrouve ainsi des résidus de pesticides dans l’air ambiant, dans les sols, l’eau, les aliments, etc, qu’ils soient utilisés par le secteur professionnel agriculture, collectivité ou dans la sphère privée jardins.Présents dans tous les compartiments de la nature, les résidus de pesticide peuvent causer des dommages importants sur la faune et la humain peut lui aussi être contaminé directement, par exemple lors de l’application du produit, ou indirectement par exemple en consommant des produits contenant des pesticides, issus d’un site effets sur l’être humain ont été mis en évidence et peuvent engendrer des troubles de la reproduction, des cancers et des troubles du système nerveux. La réduction des produits phytosanitaires est un enjeu sanitaire et environnemental. Plan de Gestion DifférenciéeLe Teich est un bel écrin de verdure, aux ambiances naturelles diverses et variées. Entretenir ces espaces de manière raisonnée, durable et responsable nécessite d’adapter les techniques en fonction de la nature du sol, des espèces à planter et de la biodiversité présente. C’est tout l’enjeu du plan de gestion différenciée des espaces verts adopté lors du conseil municipal du 11 février dernier. Un travail de fond a été mené entre les services de la ville et ceux du Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon SIBA afin de recenser les espaces communaux selon leurs fonctions, leurs usages et leurs localisations. Cette démarche de gestion différenciée suivant les types d’espaces nécessite une importante réorganisation du travail et la mise en place de méthodes alternatives d’entretien, plus écologiques et plus économes. Cette réorganisation a été effectuée au sein des services municipaux et les méthodes de gestion alternative sont mises en place avec la classification de l’entretien selon quatre codes faisant l’objet, chacun, d’une fiche pratique. Ces actions permettent notamment de privilégier, sur certains espaces, des fauches tardives ou des tontes différenciées pour permettre des régénérations naturelles et de créer de nouveaux îlots de grands principes ARRÊT DE L’UTILISATION DE PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUESL’évolution de la législation a poussé les communes à l’arrêt de l’utilisation de molécules chimiques habituellement employées pour entretenir les espaces verts. Dans cette démarche vertueuse, la commune du Teich a tenu à aller plus loin. Hors terrains de sports, aujourd’hui, le service espaces verts n’utilise plus aucun produit phytopharmaceutique même encore autorisé par la loi, que ce soit des produits autorisés en agriculture biologique, des produits de biocontrôle ou à faible risque. La commune n’emploie également plus de produits biocides destinés à lutter contre les organismes DU FLEURISSEMENTLa politique de la ville en fleurissement est affirmée. Pour cela, la commune dispose d’un guide de recommandations constitué par le PNRLG proposant une palette végétale adaptée au contexte paysager et écologique local. Limiter l’entretien et accueillir la faune et la flore constituent des objectifs pouvant être atteints. Cette volonté est définitivement actée au sein du service espaces verts qui a notamment réduit les plantations saisonnières et l’utilisation d’annuelles depuis 2016 et propose également des alignements de vivaces et bulbes le long de certaines pistes cyclables dans les lotissements teichois. Les vivaces se montrent beaucoup plus économes en eau et en temps de travail que les annuelles. Leurs feuillages peuvent être aussi intéressants car persistants, évoluant selon les saisons. Les plantations de bulbes peuvent aussi être avantageuses et utilisées dans de nombreuses situations, si ce sont des espèces rustiques, qui peuvent être plantées par petites surfaces et repoussent chaque GESTION DE L’EAUL’arrosage des espaces verts constitue un enjeu fort sur la commune. Le recours à des techniques économes telles que le goutte à goutte, le paillage du sol pour réduire l’évaporation au sol, l’utilisation d’espèces végétales peu consommatrices en eau et adaptées à l’environnement va même jusqu’à la suppression de l’arrosage dans certaines zones. Pour parer à l’interdiction des produits phytosanitaires, beaucoup de couvertures du sol par bâchage étant déjà mises en place, les services techniques continuent leurs efforts en utilisant du paillage systématique, c’est-à-dire en protégeant le sol par une couche de matériaux naturels ralentissant fortement la pousse de plantes non quelques années, avec un apport de couche annuelle de paillage, la réduction de la pousse d’adventices sur les massifs est visible. Servant de désherbage préventif, le paillage maintient aussi un sol frais et contribue à réduire les consommations en eau projet aussi, le développement de la réutilisation des eaux pluviales pour l’arrosage devrait être envisagé afin de préserver la ressource en eau de gestion différenciée des espaces communaux En 28 pages, ce document décrit les actions menées depuis 15 ans par la Ville pour gérer ses espaces verts dans le souci du développement durable. La nature au cœur de Quimper La gestion différenciée fait évoluer le modèle horticole standard, en intégrant des préoccupations écologiques à la gestion des espaces verts. Elle permet d’optimiser la gestion du patrimoine paysager d'une ville en créant de nouveaux types d'espaces, plus libres, qui correspondent à une utilisation plus contemporaine des espaces verts. A Quimper, la gestion différenciée est pratiquée depuis plusieurs années et s’inscrit dans une démarche de développement durable conformément à l’agenda 21 adopté par la collectivité. Chaque espace vert est ainsi entretenu en fonction de sa situation, de ses caractéristiques et de son utilisation et tend à développer la biodiversité en favorisant les conditions de vie de la faune et de la flore. La Direction du paysage et des jardins gère un patrimoine de 388 hectares squares et jardins, terrains de sports, arbres d’alignements, écoles et centres de loisirs, cimetières, terrains de culture, jardins familiaux/collectifs… et 120 hectares de réserves foncières. Cette gestion a amené la Direction du paysage et des jardins à classer les espaces verts comme suit Espaces urbains 39785 m² soit Espace péri-urbain 682 123 m² soit 32 % Espace résidentiel 620 354 m² soit Grands espaces de proximité 414 930 m² soit Espace de jonction centre ville/ campagne 374 319 m² soit Des prescriptions d’entretien spécifiques sont définies pour chaque espace tonte ou fauche, désherbage manuel ou thermique, paillage, lutte intégrée… La gestion différenciée constitue une réponse à de multiples enjeux contemporains Des enjeux environnementaux - Par la préservation de la biodiversité, des espaces Par la limitation de l’usage de Par une meilleure gestion des ressources naturelles eau, optimisation des déchets végétaux… Des enjeux culturels - Par la mise en valeur du patrimoine paysager du Par la valorisation du savoir-faire du jardinier. Des enjeux sociaux - Par l’amélioration du cadre de vie des Par la sensibilisation des usagers aux thématiques liées à la préservation de l’environnement. Des enjeux économiques - Par l’optimisation des moyens humains, techniques et financiers. A travers ce nouveau guide, la ville de Quimper souhaite avant tout Valoriser les actions exemplaires de la ville et de ses agents en matière de développement durable. Préserver les ressources de la planète la qualité de l’eau, de l’air et la biodiversité. Créer des espaces de convivialité accessibles à tous. Permettre aux habitants de découvrir de multiples facettes de la nature afin que celle-ci soit mieux respectée. Pour un développement durable du territoire communal L’abondance des espaces de verdure répartis sur le territoire communal offre une diversité de paysages et une palette d’ambiances variées contribuant pour une large part à la qualité du cadre de vie des habitants et à l’attractivité de la commune de Cesson-Sévigné. À la quantité importante d’espaces verts gérés et entretenus par les services communaux s’est ajoutée la nécessité d’être plus respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes. Le service Environnement et Cadre de vie de la Ville de Cesson-Sévigné organise l’entretien des espaces de nature, progressivement, par secteur géographique, selon la méthode de la gestion différenciée des espaces verts. L’espace public entretenu par le service Environnement et Cadre de vie de la Ville dans la partie urbaine de la commune hors campagne – 184,03 hectares dont 77,67 hectares 42% en pelouses. – 12 510 arbres-arbustes dont 11% de chênes, 7% de conifères et 56% de feuillus d’ornement. – 130 plans d’eau 36 hectares. – 35 km de rivières et ruisseaux dont 11 km de berges de la Vilaine. – 125 km d’abords de voirie fauchage des accotements et fossés – 115 m² d’espaces verts par habitant dans l’agglomération Une gestion différenciée des espaces verts, c’est quoi ? Une organisation de l’entretien des espaces verts différente en fonction de leur usage, de leur fréquentation, de leur place dans la ville. Des techniques de culture et d’entretien plus respectueuses de l’environnement, plus propres ». Comment ça s’organise ? Chaque espace vert public est d’abord évalué et classé selon des critères précis. À chaque espace est ensuite attribué un code d’entretien. Les parcs et jardins de la ville et tous les espaces verts gérés par les services de la Ville de Cesson- Sévigné ont ainsi été classés en 4 catégories, du plus horticole code 1, culture de fleurs au plus naturel » code 4, fauchage tardif. Chaque site et espace vert publics a été inventorié, évalué en fonction des espèces végétales présentes pelouses, arbres, chênes, conifères, arbustes, bulbes, etc., de sa surface, de ses pentes et également en fonction de ses usages et de sa fréquentation par le public. Le service Environnement et Cadre de vie de la Ville de Cesson-Sévigné dispose désormais d’une cartographie de plusieurs sites entretenus par la Ville de Cesson-Sévigné Beausoleil, Bellevue, Boulais, Bourgchevreuil, centre-ville, golf, la Monniais et gestion déléguée. Cet inventaire est complété chaque jour. Codes d’entretien attribués aux espaces verts publics communaux. Code 1 jardins horticoles, espaces de prestige très soignés. La végétation est mise en scène avec un grand souci du détail. ex jardins à la française du manoir de Bourgchevreuil ; Code 2 la nature est toujours domestiquée mais l’intervention du jardinier est moins visible. Les végétaux sont souvent en forme libre et le fleurissement est permanent grâce à l’utilisation d’arbustes et de plantes vivaces ex parc de Champagné, rue des Lacs ; Code 3 espaces d’accompagnement d’aspect plus naturel, sans engrais ni traitements phytosanitaires ex boulevard des Alliés, abords lotissements, bordures voiries, etc. ; Code 4 espaces naturels où le jardinier accompagne la nature ex bords de Vilaine, parc de la Monniais. L’ambiance champêtre est renforcée par le choix d’essences locales. La flore spontanée est prépondérante. Ces espaces ont une fonction écologique très forte. Six questions sur la gestion différenciée 1 Pourquoi la pelouse, sur le terre-plein le long de la route, n’est-elle plus tondue ? Sur ces zones sont plantées des massifs de bulbes, et, afin de leur permettre de reconstituer leurs réserves pour l’année suivante, la tonte des pelouses est interrompue pendant plusieurs mois après la dernière fleuraison. Ces zones peuvent aussi correspondre à des prairies fleuries naturelles, gérées par fauchage tardif en juillet ou début septembre. Ces espaces sont nécessaires au maintien de la biodiversité en ville cf. espaces verts en code 4. 2 Comment se fait-il que les aires et chemins sablés ne sont plus entretenus ? Ils sont envahis d’herbes… Pour maintenir ces surfaces sans herbes, des traitements chimiques étaient appliqués. Depuis 2006, la Ville n’utilise plus de produits phytosanitaires dans un souci de santé publique et de protection de l’environnement. Les surfaces sablées sont désormais réduites et partiellement remplacées par des surfaces de pelouses. 3 Y a-t-il un risque d’allergies pollens quant à la présence “d’herbes folles” à proximité des habitations ? Concernant le caractère allergisant de la présence d’une prairie fleurie en ville, il faut savoir que les graminées et les plantes à fleurs qui composent ces prairies sont largement moins allergisantes d’après une étude du RNSA que la plupart des pollens produits par un certain nombre d’essences d’arbres en ville. 4 Une gestion différenciée des espaces verts, pourquoi ? Le principe de gestion différenciée est en rupture avec les pratiques traditionnelles d’entretien des espaces verts, consommatrices d’engrais, de produits phytosanitaires et d’eau. L’objectif est de protéger l’environnement et de favoriser le développement de la biodiversité; de la faune et de la flore sur le territoire. 5 Protéger l’environnement, comment ? En utilisant des essences végétales locales adaptées aux sols et au climat moins de tontes, moins d’engrais chimiques et de pesticides. Limiter le désherbage, réutiliser les déchets végétaux soit en paillage, soit en compostage sont autant de pratiques de protection de l’environnement. 6 Avec quel matériel ? Dans le cadre de la gestion différenciée, la Ville a investi dans une tondeuse ramasseuse automotrice pour traiter les sites en prairies naturelles en fauchage avec exportation. L’exportation de matière permet l’appauvrissement des sols nécessaire au développement des plantes à fleurs vivaces.

plan de gestion différenciée des espaces verts