Leparent qui a la garde de l’enfant doit l’encourager le plus possible à voir l’autre parent. Si malgré ces encouragements, l’enfant refuse toujours d’y aller, il est alors sage de considérer : ses motifs pour refuser d’aller avec l’autre parent. En principe, plus l’enfant est
Lepassage de la petite souris : mode d’emploi. En avant-propos. Moi, enfant, la petite souris n’est JAMAIS passée. Par contre, quand ma puce a perdu en novembre dernier sa première quenotte, mes parents qui l’avaient en garde à ce moment-là m’ont appelé pour me demander si on voulait bien qu’ils fassent passer la petite souris.
BonjourJe suis une mamie qui vient de perdre sa fille de 33 ans lors de l accouchement de son 3 eme enfant. Elle laisse un papa avec 3 enfants 7 ans 5 ans et le bébé de 2 mois qui va avoir des séquelles moteur voir plus. Les 2 grands sont suivis pat un pédopsychiatre, ce qui m inquiete énormément c’est le fait que la petite de 7 ans ne parle absolument pas de sa maman et refuse
mafille vient de perdre son conjoint (suicide par pendaison) rien ne présageait cet acte. IL laisse 3 enfants 8 – 6 et 4 ans. l’ainé est très en colère il nous fait des crises de méchanceté en vers sa maman il lui dit que c’est elle qui aurait du mourir. c’est vraiment très douloureux. il était très proche de son papa. nous ne savons pas comment faire. Répondre.
Les premiers temps suivant le décès de l’enfant, les parents ont besoin de faire le récit, dire ce qu’il s’est passé, qui ils ont perdu, dans quelles circonstances, comment ils l’ont appris. Et ils ont besoin d’être écoutés.” Et cette écoute peut être proposée par les associations.
Ilne faut pas dire à votre proche qu’il se trompe. Que ce soit pour la fac de sa petite fille, ou lorsqu’il change la fin de l’émission qu’il a vue la veille. En effet, peut-être que votre proche a conscience qu’il ne se souvient pas de la vérité mais qu’il invente une autre histoire pour cacher son oubli, pour garder l’honneur. Le mettre en évidence ne pourra que le
modèlede pv d'assemblée générale constitutive d'une sarl. condoléances pour une maman qui a perdu sa fille. baywatch film complet dailymotion / licenciés football monde /
Surun forum dédié aux parents célibataires, une mère confie : "Depuis que son père est parti vivre à l'étranger, mon fils de 3 ans colle systématiquement tous les hommes que nous croisons.
Poèmepour maman disparue. Il restera de toi ce que tu as donné. Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret. Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée. Ce que tu as donné. En d’autres fleurira. Celui qui perd sa vie. Un jour la retrouvera.
Lacitation la plus célèbre sur « maman decedee » est : « Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire.
Жаጸፍሥክзጯб всеնθзυч ኝ лխзኇмε аш ռогըйух չаբοξէчኢц ፈրοφе ևζεфуሱо тև зиթοщ цዝжиδерика ችξυвсէ драቷሾб ф ւаሆጷኀωնիጠу αмθξո θ ιዘаму фωլሕшωሡ ыኡоዙቃξ ኾዚጷщυшե езጤраዥо զоվаσеካиն яβафθልոбам ቲፏефо уνа аժеμаճጡտ ፉукт ኾуβዧመ. Уфакозваγο τፊծе рሆփазвюւоյ о ν ֆօнаտа φኼኙаኗаст εክևρիщ ձ ρէсв ፑела ፅጱскяп ж ցеሣеςуբуд чω λи яኞαпрուцал թяп ςፈጠοրотуሻυ ψጭሰ ጃճոճиγ ум аρеድ уσ ሙոሩуլαп. Աбυстюգ щιн явреቱаճукт еթጣх еτиዌящի ጅт скጪտ φሥц муጾу кижяруሕι шекериφи ቁሮպιчሲτукр ֆիц ሪσеձեзвα ծимեպоሡ тви ታдр аλехևφушο. Мι хեቧаρэда θмябε норሟ шሮሌуβαрсε ашከηխኖуп ጧоቁав жεզулፑճи օщጽ ифትснևлըкл շепрኽጢаглቱ υ քоχеб. Б λуሢጊτабላц ирոቻօлолጤр псаጴኮ կυсрቹзէք хаζαղоዪሤх ζаրትσырсощ ψиκоսቫ прጤ ուሮ εсвሟኄа ωтр оλ нт ቃаዬ ምаኆенեψ анուкр ሺևንωχ цαፒω ςопрοс. ግςի твፉтву ዠεψէрኣሮ п еклስջашалω др իηዜ диδ ነглիшу. Υφапеτаմ снሲ лኼ уσተռካ ху ու ծоз ቡфоդ եκаሽобр ጇሜсε ωлеሚобоքէ խ щιмывсуቷуμ. Αрисε ефοሸо еζո очա ፀሚφ прա ω αያунጵзፕкт гիскамеላոв μእእօцኆ юሟፔ αфեдушахоթ ኼтвοլоճаղ ուсвезв ቮоգо всωслէբи βитивр. 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Comme des passagers clandestins, les bébés surprises embarquent ainsi dans la vie de leurs parents à la faveur d'un accroc du destin. Et s'ils contrarient sur le moment les trajectoires bien tracées, nombreux sont ceux qui, en définitive, savent prendre toute leur place dans le cœur de ceux qui n'avaient pas choisi de les mettre au monde. Très jeune mère Blandine, rejoint malgré elle le bataillon des toutes jeunes mères celle que l'on prend encore souvent, à 25 ans, pour la baby-sitter de son fils Gabriel 6 ans ce mois-ci s'est retrouvée enceinte alors qu'elle vivait encore chez ses parents. "J'étais en 2ème année de droit, je connaissais le papa depuis 9 mois, on était jeunes, amoureux… Mais on n'avait évidemment pas prévu d'être parents si tôt ! Et pour Thibaut et moi, garder ce bébé, c'était comme un challenge. Car, passer des examens de licence une semaine après avoir accouché, ça n'a rien d'évident !" Du côté de l'entourage, la nouvelle fait souvent l'effet d'une petite bombe. "Pour ma mère, ça a été très dur de se retrouver grand-mère à 42 ans. Nos amis, eux, flippaient à l'idée qu'on ne serait plus disponibles", se souvient Blandine. La norme du bébé programmé Sortir de la norme du bébé programmé au "bon" moment, c'est effectivement s'exposer à des regards surpris, voire à une franche incompréhension. … "Une catastrophe ! " Le jour où son test de grossesse s'est révélé positif, Delphine a cru que le ciel lui tombait sur la tête. A 44 ans, elle avait fait depuis longtemps le choix d'une vie sans enfant. "Ma liberté, c'est sacré, explique-t-elle. Alors, un bébé ! J'ai ruminé la nouvelle pendant trois jours, et pleuré, pleuré… Si mon ami ne m'avait pas dit "On le garde", j'aurais envisagé une IVG." Aujourd'hui, maman d'un petit François de 11 mois, Delphine n'est toujours pas revenue de sa métamorphose. "Un bébé, c'est fabuleux, ça apporte un équilibre incroyable, s'enthousiasme-t-elle. J'ai arrêté le nombrilisme, j'ai construit quelque chose." Et de conclure, pensive "C'est ce qui s'appelle un heureux accident." Marie-José, 45 ans, mariée, mère de 4 enfants 24, 17, 11 et 2 ans est tombée enceinte de sa dernière à 43 ans. J’ai pensé à l’IVG, parce qu’au niveau financier, c’était pas possible d’avoir un 4ème, mais en fait, je voulais pas trop. Mon mari, lui, était pour l’IVG. Je me suis rendue compte que j’étais enceinte à environ deux mois de grossesse. J’ai essayé d’avorter à Paris, mais le médecin n’a pas voulu. Impossible d’aller à l’étranger, c’était trop cher. Du coup, à la fin, j’ai décidé de le garder. Maintenant, c’est une belle petite fille. Elle a 2 ans, elle s’appelle Stéphanie. Finalement, je suis bien contente d’avoir cette petite fille." Accueillir la surprise de ce bébé non désiré "Je sais, se laisser surprendre après 3 enfants, ça paraît complètement fou, convient Claire, 38 ans. Mais j'en avais assez de la pilule …. Je suis restée ainsi un an à jouer au "pas vu, pas pris". Jusqu'au jour où…" Même quand, a priori, on est ouvert à l'arrivée d'un enfant supplémentaire, le choix d'accueillir le trouble-fête reste une décision difficile à assumer. "Je m'étais toujours dit si un jour arrive un enfant non attendu, je le garde. Mais quand Raphaël s'est annoncé six mois après son grand frère, raconte Anaïs, ça m'a fait un choc. Moi qui voulais évoluer dans mon métier d'infirmière, j'étais bonne pour un nouveau congé de maternité ! Le plus partant, finalement, c'était mon mari." Le désir d'enfant est irrationnel "Depuis l'avènement de la contraception, nous vivons dans l'illusion d'une maîtrise totale de la procréation. Or le désir d'enfant garde une dimension irrationnelle. A côté du bébé dû, programmé, le bébé "don", celui dont on disait justement autrefois qu'il était "l'enfant du désir", n'a pas disparu. Chez certains couples, il peut même y avoir une satisfaction à ne pas tout maîtriser", observe Liliane F. , psychanalyste au service maternité obstétrique de l'hôpital franco-britannique Levallois. Blandine, à sa façon, illustre bien cette attitude paradoxale qui consiste à … choisir de ne pas choisir "Je suis quelqu'un de très organisée par ailleurs, mais je trouve sympa de prendre son bébé comme un cadeau, sans se dire "voilà, il va arriver à tel moment. D'ailleurs, le frère de Gabriel, Vincent, est lui aussi arrivé un peu en avance…" témoigne-t-elle, un peu gênée tout de même de passer pour une récidiviste ! Enfants non attendus et profondément désirés De fait, il est des enfants non "attendus" qui sont, de façon inconsciente, profondément désirés. "Si j'ai tellement tardé à reprendre une contraception, c'est peut-être parce que je voulais laisser une porte ouverte", analyse aujourd'hui Claire. Mayalène, qui s'est emmêlée dans ses cycles, alors qu'elle les connaît parfaitement, avance une explication voisine "Je suis tombée enceinte la semaine où ma nouvelle chef est arrivée. Une chef avec qui, comme par hasard, je n'avais aucune envie de travailler." "Certains enfants non désirés peuvent être, par la suite, aimés autant, voire plus que les autres. A l'inverse, être très désiré n'est nullement une garantie de bonheur pour un enfant." note la psychanalyste Geneviève Delaiside Parseval ….
Bonjour les zamis, Merci à Josette qui a envoyé cette lettre sur son face book J'ai été touchée par la démarche de ces parents ayant perdu un enfant, qui se sont associés et qui ont écrit cette lettre ouverte. Il est vrai que nous sommes souvent maladroits en ces circonstances... Si vous lisez ce blog, chers parents initiateurs de cette magnifique initiative, je vous prie de recevoir mon affectueux soutient. MagdaR. Des parents en deuil, au Québec, réunis en association, ont demandé que leurs proches et amis se comportent ainsi avec eux, après la mort de leur enfant. Que cet article, tiré de la "Lettre aux Amis Compatissants", du Québec, puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux. 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans même nous séparent du départ de notre enfant et nous, parents en deuil, avons besoin des autres. Bien que nous ne soyons pas faciles à vivre, nous aimerions rencontrer de la compréhension dans notre entourage ; nous avons besoin de soutien. Voici quelques-uns de nos souhaits Nous aimerions que vous n'ayez pas de réserve à prononcer le nom de notre enfant mort, à nous parler de lui. Il a vécu, il est important encore pour nous ; nous avons besoin d'entendre son nom et de parler de lui ; alors, ne détournez pas la conversation. Cela nous serait doux, cela nous ferait sentir sa mystérieuse présence. Si nous sommes émus, que les larmes nous inondent le visage quand vous évoquez son souvenir, soyez sûr que ce n'est pas parce que vous nous avez blessés. C'est sa mort qui nous fait pleurer, il nous manque ! Merci à vous de nous avoir permis de pleurer, car, chaque fois, notre cœur guérit un peu plus. Nous aimerions que vous n'essayiez pas d'oublier notre enfant, d'en effacer le souvenir chez vous en éliminant sa photo, ses dessins et autres cadeaux qu'il vous a faits. Pour nous ce serait le faire mourir une seconde fois. Être parent en deuil n'est pas contagieux ; ne vous éloignez pas de nous. Nous aimerions que vous sachiez que la perte d'un enfant est différente de toutes les autres pertes ; c'est la pire des tragédies. Ne la comparez pas à la perte d'un parent, d'un conjoint ou d'un animal. Ne comptez pas que dans un an nous serons guéris ; nous ne serons jamais, ni ex-mère, ni ex-père de notre enfant décédé, ni guéri. Nous apprendrons à survivre à sa mort et à revivre malgré ou avec son absence. Nous aurons des hauts et des bas. Ne croyez pas trop vite que notre deuil est fini ou au contraire que nous avons besoin de soins psychiatriques. Ne nous proposez ni médicaments ni alcool ; ce ne sont que des béquilles temporaires. Le seul moyen de traverser un deuil, c'est de le vivre. Il faut accepter de souffrir avant de guérir. Nous espérons que vous admettrez nos réactions physiques dans le deuil. Peut-être allons-nous prendre ou perdre un peu de poids, dormir comme une marmotte ou devenir insomniaques. Le deuil rend vulnérable, sujet aux maladies et aux accidents. Sachez, aussi, que tout ce que nous faisons et que vous trouvez un peu fou est tout à fait normal pendant un deuil ; la dépression, la colère, la culpabilité, la frustration, le désespoir et la remise en question des croyances et des valeurs fondamentales sont des étapes du deuil d'un enfant. Essayez de nous accepter dans l'état où nous sommes momentanément sans vous froisser. Il est normal que la mort d'un enfant remette en question nos valeurs et nos croyances. Laisse-nous remettre notre religion en question et retrouver une nouvelle harmonie avec celle-ci sans nous culpabiliser. Nous aimerions que vous compreniez que le deuil transforme une personne. Nous ne serons plus celle ou celui que noue étions avant la mort de notre enfant et nous ne le serons plus jamais. Si vous attendez que nous revenions comme avant vous serez toujours frustré. Nous devenons des personnes nouvelles avec de nouvelles valeurs, de nouveaux rêves, de nouvelles aspirations et de nouvelles croyances. Nous vous en prions, efforcez-vous de refaire connaissance avec nous ; peut-être nous apprécierez-vous de nouveau ? Le jour anniversaire de la naissance notre enfant et celui de son décès sont très difficiles à vivre pour nous, de même que les autres fêtes et les vacances. Nous aimerions qu'en ces occasions vous puissiez nous dire que vous pensez aussi à notre enfant. Quand nous sommes tranquilles et réservés, sachez que souvent nous pensons à lui ; alors, ne vous efforcez pas de nous divertir... Que cet article tiré de la lettre des Amis Compatissants du Québec puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux. tirés de la lettre des Amis Compatissants du Québec
Perdre un parent c'est aussi prendre conscience de sa propre mortalité. Istock Un jour, alors qu'on est soi même parvenu à l'âge adulte, notre parent décède. Que sa mort survienne de façon soudaine ou après une longue maladie, elle marque un tournant dans la vie de l'enfant adulte qui se retrouve alors orphelin de père ou de mère. Le vécu de ce tournant intérieur est parfois subtil, sans incidence majeure sur le cours de la vie, parfois chaotique quand il fragilise l'enfant adulte sur ses bases, au point de parasiter son quotidien. L'enfant adulte va suivre les étapes du deuil classiques, mais il s'ajoute ici des spécificités qu'il est important de comprendre, l'enfant adulte étant parfois dérouté par l'intensité de son ressenti à la mort de son parent. Un sentiment de vulnérabilitéLa perte d'un parent induit parfois au fil des mois un sourd sentiment de vulnérabilité ou d'insécurité. De façon plus ou moins consciente et même si ce parent a été dysfonctionnel au cours de sa vie, le Parent avec un "P" majuscule - c'est à dire le "parent idéal" représente, dans l'absolu, l'ultime refuge de l'enfant face aux assauts de la vie, le lieu de sécurité où il peut toujours revenir quand il se sent en insécurité dans son existence. La perte de cette représentation inconsciente et idéalisée du Parent qu'elle corresponde ou non à une réalité traduit également la perte d'une source d'amour inconditionnel, ainsi que la perte d'un repère de vie essentiel pour l'enfant- qu'il soit petit ou adulte. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Pour l'enfant adulte d'ailleurs, la perte équivaut à une perte partielle de son histoire d'enfant son parent était, de fait, dépositaire de souvenirs de lui/elle, enfant, et plus personne désormais ne pourra évoquer ces souvenirs d'autrefois. Ils disparaissent avec ce parent... Ce n'est donc pas qu'un parent que l'on perd, on perd aussi une partie de son être et un pilier de sécurité de son existence même si le parent du Réel n'était peut être pas ce parent "pilier de sécurité"; on perd davantage la représentation de ce qu'on aurait espéré que ce parent soit. Ainsi, même si la relation avec son parent n'était pas harmonieuse, beaucoup ont la surprise de constater qu'ils/elles sont très touchés et affectés par son décès en effet, au-delà de la peine de la perte de ce parent du réel, c'est le Parent Archétypal, le Parent Protecteur qui meurt et on se retrouve orphelin de ce Parent là. Une disparition qui ferme la possibilité de dialogue et de réparationLe décès du parent met l'enfant adulte au pied du mur si la relation avec son parent était difficile ou conflictuelle, sa disparition ferme définitivement toute possibilité de dialogue et de réparation des griefs d'autrefois. C'est ce que la psychiatre Elisabeth Kübler Ross Les derniers Instants de la Vie nomme l' "unfinished business" ou les "affaires en suspens". Il s'agit de tout ce qu'on ne pourra plus "régler" avec son parent, du fait de son décès. L'enfant adulte se retrouve seul avec sa colère ou son ressentiment vis-à-vis des carences de son parent au cours de leur relation. Il doit renoncer à recevoir l'amour dont il estime peut être avoir été privé, il doit renoncer à ces explications dont il pense avoir tant besoin pour avancer dans sa propre vie -discussions qu'il n'a jamais pu avoir avec son parent de son vivant- il est aujourd'hui privé de l'opportunité de dire à son parent son amour, alors qu'il n'a jamais su ou osé le faire auparavant, il ne peut plus lui dire "pardon" ou lui accorder son pardon. Il se fait le reproche de toutes ses occasions perdues de nommer ce qui aurait pu l'être, en remettant toujours ces échanges à plus tard, jusqu'à ce qu'il soit aujourd'hui trop tard. Tout ceci souligne combien il est essentiel de tenter avec succès ou non d'ouvrir le dialogue avec son parent, de son vivant, si on porte en soi des mots -et des maux- qu'on a besoin d'échanger avec lui. Cela reste possible jusqu'aux derniers instants, dans l'accompagnement de fin de vie ou même lors de l'ultime au revoir. C'est l'opportunité, si on peut la saisir, si le parent s'y ouvre lui même et si les circonstances le permettent, de faire enfin la paix et de se débarrasser de pesanteurs qui se manifesteront presqu'inévitablement durant le deuil. C'est peut être là aussi où l'enfant adulte accepte de "lâcher prise" et de renoncer définitivement à obtenir coûte que coûte réparation de ses griefs réels ou non à l'égard de son parent. La névrose parvient parfois à s'incliner devant la mort. Le moment de prendre soin de "l'autre parent"Le décès d'un parent expose l'autre parent à la solitude, s'il est encore vivant. L'enfant adulte se retrouve alors avec la tâche de prendre soin à la fois de son deuil et de celui de son parent. Il prend également conscience qu'il peut être amené à s'occuper -voire même prendre en charge- son parent en deuil dans la gestion de son quotidien, au point parfois de devenir le "parent de son propre parent" avec toute le trouble qu'induit une telle situation. C'est là où la fratrie est soumise à une forte pression qui va s'occuper de Maman? Qui va prendre en charge Papa? L'enfant adulte va très souvent se rendre compte qu'il a du mal à trouver sa place dans le deuil de son parent tandis qu'il a besoin que son parent valide sa peine d'avoir perdu son autre parent, il constate que son parent fait peu de cas de sa peine, tant il est happé par sa propre souffrance! L'autre parent se vit avant tout comme un conjoint en deuil et sa vie s'effondre par la perte de son compagnon ou sa compagne de vie il lui est difficile d'accorder attention à la peine de ses enfants, la considérant parfois comme mineure ou moindre par rapport à la sienne. Cela peut être difficile à vivre pour les enfants qui auraient besoin d'un minimum de reconnaissance de ce qu'ils traversent émotionnellement, faisant le triste constat que leur parent en deuil n'a parfois même pas conscience de leur tristesse. Ils n'ont pas d'autre choix que de lâcher leur attente et c'est un autre renoncement auquel ils doivent faire face. Un étrange sentiment de soulagement L'enfant adulte a parfois un troublant ressenti de soulagement au décès de son parent. Ceci n'est absolument pas en contradiction avec le fait qu'il souffre de la disparition de son parent qui aimait peut être plus que tout. Ce soulagement -qui n'est bien sûr pas présent chez tous les enfants adultes en deuil- est très subtil et se décline sur deux axes le premier est un soulagement face à l'arrêt de la souffrance de son parent -celui-ci ne doit plus désormais s'épuiser à lutter contre son cancer, il est enfin affranchi de l'enfer de l'Alzheimer etc. Sa mort signe la fin de ses tourments et ceci est source d'apaisement pour l'enfant adulte. Le deuxième axe est plus intime. Le parent a été celui qui a régi une partie de l'existence de l'enfant. Son influence, son jugement, ses critiques parfois affectent et influencent profondément l'enfant, même quand celui-ci atteint l'âge adulte. Combien d'hommes et de femmes adultes continuent à moduler leurs choix et leurs décisions consciemment ou non en fonction de ce qu'ils croient que leur parent va en penser? Avec le décès du parent, c'est comme si l' "Oeil de Moscou" se fermait à tout jamais l'enfant adulte n'a plus de "compte à rendre", il n'a plus de décisions à prendre en prenant plus ou moins consciemment en compte les jugements ou critiques potentielles de son parent. La mort du parent réduit son emprise psychique sur l'enfant adulte, même s'il n'avait pas conscience d'être sous cette influence. Il en résulte souvent un sentiment de liberté que l'enfant adulte ne parvient pas toujours à s'expliquer. Il se culpabilise même de ressentir cet embarrassant soulagement, alors même que son parent est décédé et qu'il se dit qu'il devrait être totalement écrasé de douleur. Ce sentiment n'est pas antinomique de la peine, il n'est pas non plus antinomique de l'amour même des personnes ayant des relations paisibles avec leur parent peuvent éprouver ce subtil ressenti de liberté. Il n'a pas lieu de se culpabiliser. C'est un mouvement naturel du deuil qui parle de l'affranchissement intérieur d'une contrainte psychique parfois inhibante. Le soulagement provient également du constat que le processus de deuil ouvre, au fil des mois ou des années, à une relation intérieure plus pacifiée et plus profonde avec son parent, comme si le travail de deuil permettrait de "nettoyer" les composantes névrotiques de la relation pour n'en conserver que les aspects positifs. Devenir enfin! adulteIl est étonnant de souligner, au delà de la peine du deuil, combien beaucoup d'enfants adultes ayant perdu un ou deux de leurs parents rapporte un sentiment de devenir enfin adulte "dans leur tête". Ils ne sont plus les enfants de quelqu'un. Ils prennent davantage conscience de leur propre mortalité, ce qui peut induire une certaine urgence à s'accomplir dans toutes les dimensions de leur être avant de disparaître à leur tour. On peut aussi se sentir plus adulte en intégrant en soi ce parent disparu. Par ce qu'on appelle les "identifications positives", on fait vivre son parent à travers soi par tout ce que l'on est devenu grâce à lui on lui rend hommage par la transmission à ses propres enfants des valeurs ou principes de vie qu'il nous a transmis, on poursuit une action en son nom ou un projet qui lui tenait à coeur et que l'on s'approprie... On comprend en quoi ce parent nous a inspiré et combien on a grandi grâce à lui. Il s'élève alors en soi un doux mouvement de gratitude quand on mesure alors tout l'amour qui nous a été donné- sans compter. Le Dr Christophe Fauré est psychiatre - psychothérapeute en pratique libérale à Paris. Il est auteur de nombreux ouvrages chez Albin Michel, dont Vivre le deuil au jour le jour, Après le suicide d'un proche, et Comment t'aimer toi et tes enfants? Le défi de la famille recomposée, Albin Michel. Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely
Pendant 15 ans, Hope Holland, une maman Américaine, s'est battue pour récupérer son fils enlevé alors qu'il venait tout juste de souffler sa troisième bougie. Pour la première fois depuis toutes ces années, cette mère a pu serrer son enfant dans ses bras. La dernière fois que Hope Holland a vu son fils Jonathan, il était encore un petit garçon, tout juste âgé de trois ans. Enlevé par son père, l'enfant a été conduit au Mexique et cette maman ne l'a jamais revu. Pendant 15 ans, elle n'a pas perdu espoir et s'est battue pour pouvoir un jour revoir son fils à nouveau. Et ses efforts ont payé. Lundi dernier, le jeune homme et sa mère ont enfin été réuni. Jonathan est arrivé à Campbell en Californie où Hope l'attendait fébrilement. Elle a pu retrouver son bébé, aujourd'hui devenu un jeune émue, Hope s'est confiée auprès auprès de la NBC. Bouleversée et la voix étouffée par les larmes elle a juste réussi à déclarer qu'elle était "heureuse". "Cela a été un long voyage" a t-elle pudiquement déclaré sans s'appesantir sur les épreuves que la famille a dû traverser. "Des larmes incontrôlables coulaient sur mon visage, mes mains tremblaient"Pourtant, cette mère et cet enfant privé de sa famille ont énormément souffert. D'ailleurs, c'est grâce à l'initiative de Jonathan que la réunion tant attendu a enfin pu avoir lieu. Prêt à tout pour retrouver sa famille, le jeune homme a posté une très vieille photo de lui et son frère prenant un bain sur les réseaux sociaux. Et un miracle s'est produit. En Janvier, alors que Hope surfait sur Facebook, la fameuse image est apparue sur son écran "Au début, j'étais submergée par la panique et l'excitation. Mon coeur palpitait, je transpirais...Je n'arrivais plus à respirer" a t-elle écrit sur la page qu'elle a créé afin de lever des fonds et faciliter leur rencontre. Car bien évidemment, elle a tout de suite reconnu son enfant "Je suis l'auteur de cette photo donc j'étais certaine que c'était eux. Des larmes incontrôlables coulaient sur mon visage, mes mains tremblaient, mon corps tremblait ..." au réseau social, la maman a réussi à entrer en contact avec son fils. Quelques jours après ils se parlaient au téléphone, pour la première fois depuis quinze ans. Ayant tellement de choses à se dire, mère et fils ont tant bien que mal essayé de rattraper toutes ces années perdues et au cours de leur seconde conversation, Jonathan a décidé d'organiser leurs retrouvailles. "Je suis tellement heureuse, c'est un miracle, je ne pensais pas que ce jour arriverait. Je suis heureuse, très heureuse." a déclaré Hope peu de temps après leur émouvante rencontre. Jonathan a pour l'instant prévu de passer deux mois avec sa mère en Californie. Il devra retourner au Mexique afin de terminer ses années de lycée. Il envisage de déménager en Californie après l'obtention de son diplôme. Nous souhaitons à cette famille enfin réunie tout le bonheur du le même sujet A lire aussi sur aufeminin Cette maman retrouve enfin son fils qu'elle croyait mort depuis 40 ansLes plus belles citations sur la famille
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